Le portrait d’un teckel et de tous ceux auxquels il apportera un bref instant de bonheur.
Le teckel
Réalisateur : Todd Solondz
Sortie en salle : 19-10-2016
Avec :
Julie Delpy, Greta Gerwig
Voir tous les acteurs
Bande annonce
- 90 min
- Etats-Unis
- 2016
- Visa n°145.215
Synopsis
Le portrait d’un teckel et de tous ceux auxquels il apportera un bref instant de bonheur.
Critiques presse
La comédie humaine à hauteur de chien. Un talent rare. : Le Monde
On rit à gorge déployée. Solondz danse avec malice sur le fil de l'outrance, un sadique bazooka posé sur l'épaule. : Cinema Teaser
Le film le plus accompli de Todd Solondz : Transfuge
Une vision toujours plus grinçante de l'Amérique. Terrible et drôle. : Télérama
Une fable à l'humour noir savoureux : Le JDD
Drôle et cruel, émouvant mais cynique, truffé de bonnes idées et terriblement juste sur ce que nous sommes devenus. : Rolling Stone
A mourir de rire ! : Clap
Ce teckel, on l'adopte ! : France Inter
Brillant, drôle et tendre comme un hot-dog : L'Humanité
Un aboiement féroce. : Le canard enchaîné
Crédits du film : © 2015 WHIFFLE BALLER LLC
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Fiche artistique
Dina Julie Delpy
Dawn Greta Gerwig
Nana Ellen Burstyn
Schmerz Danny DeVito
Remi Keaton Nigel Cooke
Dany Tracy Letts
Brandon Kieran Culkin
Fiche techniqueRéalisation Todd Solondz
Scénario Todd Solondz
Image Edward Lachman
Costume Amela Baksic
Coiffure Elissa Ruminer
Maquillage Amy L. Forsythe
Décors Akin McKenzie
Montage Kevin Messman
Musique James Lavino
Production Annapurna Pictures
Producteurs Christine Vachon, Megan Ellison
Coproducteurs David Distenfeld, Julian Longnecker, Derrick Tseng
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Notes de
production Le TeckelNotes de productionLa particularité des comédies de Todd Solondz est qu’elles forcent le spectateur à regarder les cruelles vérités de la vie humaine. En écrivant « Le Teckel », qu’avait donc Todd Solondz en tête ? « Je n’avais jamais fait de films sur les chiens » répondit-il de façon pragmatique.
Evidemment, « Le Teckel » est bien plus qu’un film sur les chiens. Comme le dit Todd Solondz : « Le film est la chronique de la vie d’un chien, de la façon dont il affecte les gens qu’il rencontre, et donne un sens à leurs vies ». Avec le chien comme catalyseur, nous sommes aux premières loges pour observer la vie de ces gens et leurs insécurités.
« Le Teckel » a toutes les caractéristiques des films de Todd Solondz : vif, tragique, avec des personnages familiers et un casting exceptionnel. Mais ce film a été inspiré par de grands classiques. « Aux deux extrémités du film il y a « Benji » et « Au Hasard Balthazar ». Je crois que mon film se situe à peu près entre ces deux-là » dit-il.
Le film prend la forme de quatre vignettes, avec des personnages reliés entre eux par ce teckel, et par leurs difficultés communes à faire face à la réalité quotidienne de leurs vies. Parmi les protagonistes, Todd Solondz explique : « Je n'ai pas de personnage préféré. Celui qui est devant moi à un moment donné est mon personnage préféré ». Cela peut paraître surprenant, compte tenu du cast incroyable qu'il a rassemblé pour ce film. « Je choisis les acteurs que j’aime. S'ils sont disponibles et qu’ils aiment le scénario, alors je n’ai plus qu’à espérer que cela fonctionne. Je suis très dépendant des acteurs pour que le film soit réussi ».
A propos des comédiens, le producteur délégué David Hinojosa raconte : « Nous avons réussi à avoir très rapidement les acteurs que nous voulions. Ils étaient tous enthousiastes. C’est un bon équilibre : il y a des acteurs de toutes les générations, qui viennent aussi bien de l’univers de la comédie que de celui des drames. »
La distribution est éclectique et variée mais tous les acteurs s’accordent sur la raison qui les a poussés à faire le film : Todd Solondz. Chaque comédien (à l’exception sans doute du jeune Keaton Nigel Cooke) a vu tous les films de Todd Solondz et décrit son univers comme étant une source d’inspiration.
Greta Gerwig, qui joue Dawn Wiener, se souvient : « Bienvenue dans l’âge ingrat» a été l’un des films que je me rappelle avoir découvert quand j’étais jeune. Cela devait être le seul film indépendant que j’ai vu à dix ou onze ans ».
Julie Delpy, qui incarne Dina, ajoute : « J’ai toujours pensé que Todd avait une voix unique. Et c’est enthousiasmant de travailler avec quelqu’un d'aussi libre ».
Tracy Letts, qui joue Danny, le mari de Dina, surenchérit : « Todd a fait des films incroyables, drôles, intelligents et profonds « Le Teckel » est dans cette lignée ».
Danny DeVito a été conquis par la réputation de Todd Solondz. Il n’a pas hésité à interpréter Schmerz, même si ce rôle était très éloigné de son univers : « Ce qui m’a attiré, c’est le scénario. Au risque de tomber dans le cliché, une fois commencé, je n’ai pas pu le poser avant de l’avoir fini. Je suis un grand fan de ce que fait Todd ».
Todd Solondz décrit ainsi sa manière de diriger les acteurs : « C’est un acte de foi, toujours. Savent-ils si je vais être un bon directeur d’acteur pour eux ? Nous prenons tous des risques et j’essaie d’apporter quelque chose de nouveau à la manière dont les spectateurs verront les acteurs ».
L’approche de Todd Solondz a marqué l’ensemble de l’équipe et du casting qui définit son leadership en un seul mot : « précision ».
Le producteur délégué explique : « Il est incroyablement précis. Il n’y a jamais aucune ambiguïté sur ce qu’il attend. Il se bat toujours pour toutes les bonnes raisons et les gens restent dans la bonne énergie. Il sait vous rendre enthousiaste et c’est important car faire un film est un processus long et garder l'enthousiasme sur toute la durée n’est pas facile ».
Tracy Letts ajoute : « Il n’est pas sévère ou sérieux sur le plateau, mais il sait exactement ce qu’il veut et il reste avec vous jusqu’à ce que vous y arriviez. Il est incroyable ».
« Todd est hilarant » raconte Danny DeVito. « On s’est beaucoup amusés. C’est un réalisateur doux mais qui sait ce qu’il veut et il est de compagnie très agréable ».
Greta Gerwig a été impressionnée par l’engagement de Todd Solondz à obtenir des performances authentiques et originales. « J’ai revu « Bienvenue dans l’âge ingrat » parce que je voulais avoir l’univers du film présent à l’esprit, mais il m’a bien précisé qu’il ne voulait pas que j’essaie d’imiter des attitudes ou des manières de parler de la précédente Dawn Wiener» se souvient-elle. « Il s’agisait de trouver une nouvelle manière de jouer et pas de reproduire quelque chose qui était déjà excellent ».
Kieran Culkin, qui joue le très troublé Brandon McCarthy, souligne la même chose : « Todd ne voulait pas que l’on soit influencé par Heather Matarazzo et Brendan Sexton III. Qui sait, peut-être que dans vingt ans, il proposera à deux autres acteurs de jouer ces mêmes rôles ». Il a trouvé la manière de travailler de Todd Solondz très stimulante : « Il ne fait pas de répétition, ni de lecture. On arrive sur le plateau et on y va. Il est fantastique ».
Tandis que l’ambiance sur le tournage, entre l’équipe technique et artistique, était très positive, il fallait également composer avec un chien. En réalité, deux chiens… Tous deux étrangement nommés « Hope ». « Travailler avec un chien est extrêmement difficile » explique Todd Solondz. « Je crois pouvoir dire que cette race n'est pas très intelligente. Bien que ce soient deux chiens de concours, ils n’étaient pas vraiment obéissants à nos consignes, alors que le chien est dans presque tous les plans ».
Greta Gerwig relativise : « Ils sont adorables et aiment rester avec vous, surtout quand ils sont inactifs… Il y a plusieurs choses qu’ils détestent ne pas faire : rester immobiles, ne pas s’enfuir ou manger des hot-dogs… ».
Julie Delpy a également quelques anecdotes : « Ce pauvre chien ! Je devais lui hurler dessus, ce qui lui faisait peur bien sûr, parce qu’il ne comprenait pas que je jouais. J’ai essayé de le lui expliquer, mais il est resté totalement hermétique à ce que je lui racontais ».
Tracy Letts conclut : « Je comprends maintenant pourquoi on ne voit pas davantage de teckels dans les films et à la télé ».
Si tourner avec un animal a été un challenge, le travail sur l'image du film a été facile. Todd Solondz oeuvre en étroite collaboration avec le directeur de la photographie Ed Lachman. Greta Gerwig raconte : « J’adore voir Todd et Ed élaborer l’atmosphère des scènes. Ils créent quelque chose de beau, d’unique et d’original avec précision et honnêteté. »
Todd Solondz détermine l’esthétique d'une scène en fonction de la personnalité de chaque rôle. Le chef décorateur Akin McKenzie explique : « Todd imagine visuellement le monde dans lequel ils vivent. Nous cherchons ce qui les caractérise, ce qui est inné pour eux et ce qu’ils ont acquis pour répondre à un besoin spécifique. En concevant les décors, je me demandais : « Où serait accrochée cette photo chez ce personnage ? Serait-il capable de réunir ces meubles-là ? Choisirait-il ces couleurs ? Quel genre de livres lirait-il ? »
La chef costumière Amela Baksic le confirme : « C’est un peu comme dans les films de Robert Altman, chaque personnage est défini par son propre univers ».
Par exemple, pour Dawn, « Todd voulait vraiment montrer qu'à ce stade de sa vie, elle était triste et déprimée. Nous avons utilisé des couleurs délavées. Elle porte des pantalons de survêtement larges, ses tee-shirts ont tous des couleurs passées, son look est morose. Elle ressemble à quelqu’un qui a besoin d’un rayon de soleil au milieu de l’obscurité ».
Le plus grand défi pour Amela Baksic a été d’habiller la petite fille qui apparaît dans la dernière partie du film. « Todd voulait capturer quelque chose d’éphémère, d’éthéré, le tout dans un style victorien. J’ai fait pas mal de croquis, avant de trouver ce qu'il souhaitait ».
Le chef décorateur Akin McKenzie l'affirme : « Ce film est drôle, brillant, unique. C'est sans doute ce que Todd a fait de mieux. Il s'interroge sur les aspects les plus discutables de l’humanité, et il le fait d'une façon poignante, intéressante, et avec beaucoup d’humour ».
Greta Gerwig renchérit : « Les films de Todd sont de petits bijoux. Il capture de brefs moments privilégiés dans la vie de ses personnages. On a alors le sentiment que cette infime partie du monde a été illuminée, alors que c’est à la fois triste, drôle et ambiguë ».
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Critiques
- La comédie humaine à hauteur de chien. Un talent rare.
Le Monde - On rit à gorge déployée. Solondz danse avec malice sur le fil de l'outrance, un sadique bazooka posé sur l'épaule.
Cinema Teaser - Le film le plus accompli de Todd Solondz
Transfuge - Une vision toujours plus grinçante de l'Amérique. Terrible et drôle.
Télérama - Une fable à l'humour noir savoureux
Le JDD - Drôle et cruel, émouvant mais cynique, truffé de bonnes idées et terriblement juste sur ce que nous sommes devenus.
Rolling Stone - A mourir de rire !
Clap - Ce teckel, on l'adopte !
France Inter - Brillant, drôle et tendre comme un hot-dog
L'Humanité - Un aboiement féroce.
Le canard enchaîné
- La comédie humaine à hauteur de chien. Un talent rare.
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Récompenses
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Festival de Sundance
Sélection officielle -
Festival de Deauville
Prix du jury / Prix de la révélation
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Festival de Sundance
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Disponible en DVD
- : 84
- Format image : 1.85
- Son : Anglais 5.1
- Sous-titres : Français
Bonus :
- Bande-annonce
- : 84
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